Début des années 780' aux confins de la Saxe. |
Face aux incursions saxonnes et scandinaves païennes, les populations des franges septentrionales de l'empire carolingien ont du fuir et se mettre à l'abri derrière une motte fortifiée du duc local. |
Les cultures ainsi que les terres en friche ont du être abandonnées. |
Cette partie est l'occasion d'aérer un peu mes décors. |
L'avant garde saxonne s'infiltre dans l'église en ruine, il s'agit de troupes légères- des frondeurs. |
A partir du bâtiment ils peuvent couvrir l'espace qui le sépare du village. |
Sur leur droite, une unité d'archers fait son entrée. |
Ils manient la fameuse hache à deux mains. |
Les levées sont également crédibles. |
Toute la ligne se porte vers l'avant. |
Les archers sont de chez Victrix. La gravure est magnifique. Dommage qu'ils soient un peu plus grands que les autres marques. Dans la masse, ça ne heurte pas. |
Les premières habitations sont en vue. |
Une proie facile, en apparence... |
Les ducs locaux sont parvenus à lever les troupes à proximité de la menace. Les hommes libres se sont rassemblés avec leurs armes, prêts à défendre leurs terres et l'empire. |
Une unité de gardes a pris position derrière un mur solide. Au fond de la ligne, le chef de guerre. |
Ils sont déterminés malgré leur infériorité numérique. |
Il était temps ! Les Caroligiens parviennent in extremis à constituer une ligne de résistance. |
Mais la déferlante est puissante. |
Les gardes restent impassibles. Ils en ont vu d'autres ! |
Les défenseurs moins nombreux bénéficient d'une bonne protection aux abords du village. |
Les Viving effectuent un mouvement tournant pour réduire les milices carolingiennes (les javeliniers) |
Les guerriers carolingiens se portent en avant. |
Ils sont soutenus par des archers,qui ont pris position derrière des haies et qui accablent les Saxons de flèches. |
Le chef de bande saxon entouré de sa garde arrive par le sentier qui mène directement au village. |
Une autre unité de gardes le flanque sur sa gauche. |
Les combats sont furieux. |
Les Caroligiens sont en sous-nombre car l'essentiel du budget est consacré à la cavalerie, arme de prédilection de l'armée carolingienne. |
Attirée par le bruit du combat, la cavalerie entre par la droite du dispositif carolingien constituée d'une toute petite unité d'archers. |
Cette même unité d'archers qui tente de ralentir l'attaque saxonne par des tirs de flanc. |
Les frondeurs saxons sont sortis de la ruine et tentent de la neutraliser. |
Sur le flanc gauche carolingien, rien ne va plus, les javeliniers décampent afin de ne pas engager un corps à corps qui leur aurait été fatal. |
Il sont poursuivis par les levées vikings. |
C'est au tour du centre de craquer. Les Saxons et leurs alliés ont franchi les murs de pierre. |
La défense carolingienne s'effondre. |
C'est le "Sauve qui peut!" général. |
Les guerriers carolingiens se replient afin de tenter de reconstituer une nouvelle ligne en arrière du village, à condition que leur moral le leur permette. |
Vue d'ensemble de la situation critique. |
Les meilleures troupes saxonnes s'apprêtent à faire leur entrée dans la bourgade afin d'organiser le pillage. |
Mais au même moment la cavalerie carolingienne entre dans la bataille. Elle tombe sur les frondeurs saxons à découvert.Ceux-ci n'ont que la fuite pour salut, n'ayant aucune protection. |
Ils sont suivis de la cavalerie lourde qui vient percuter une unité de guerriers. Ceux-ci n'ont pas le temps de réaliser le mur de boucliers et sont percutés de plein fouet. |
Les gardes sont devant, ils ont adopté la formation en coin. Derrière eux, des guerriers montés de second rang. |
Ainsi , l'aile droite carolingienne, par un vaste mouvement tournant, vient sauver la situation. |
Les frondeurs sont traversés et renversés. |
Les cavaliers légers de l'avant-garde poursuivent leur course. |
Le mouvement en coup de faux de la cavalerie oblige la garde saxonne à se mettre sur la défensive et à protéger son chef. |
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