jeudi 25 septembre 2025

Quelquepart en Saxe vers 780 - Saxons contre Caroligiens - Figurines Gripping Beast, Victrix et Citadel - Saxony circa 780 - Saxon warriors versus Carolingian army - Gripping Beast, Victrix and Citadel miniatures



 

Début des années 780' aux confins de la Saxe.
Face aux incursions saxonnes et scandinaves païennes, les populations des franges septentrionales de l'empire carolingien ont du fuir et se mettre à l'abri derrière une motte fortifiée du duc local.
Les cultures ainsi que les terres en friche ont du être abandonnées.
Un village fantôme.

Une église a déjà fait les frais d'une descente des guerriers de Widukind.
Les blés sont murs, une aubaine pour les pillards.
Cette partie est l'occasion d'aérer un peu mes décors.
L'avant garde saxonne s'infiltre dans l'église en ruine, il s'agit de troupes légères- des frondeurs.
Ils sont suivis d'une bande de guerriers. Ils constituent l'aile gauche de la horde.
A partir du bâtiment ils peuvent couvrir l'espace qui le sépare du village.
 
Sur leur droite, une unité d'archers fait son entrée. 
Au centre, le gros des troupes se rue. Les Saxons épaulés par quelques mercenaires vikings veulent défier leur pire ennemi: l'empereur Charlemagne qui veut les soumettre et les convertir afin de sécuriser sa frontière nord.
Les hommes du Pays de Dun de chez Citadel représentent les Vikings.
Ils manient la fameuse hache à deux mains.
Les levées sont également crédibles.
Toute la ligne se porte vers l'avant.

Au centre du dispositif, les meilleurs guerriers et les mieux protégés entourent le chef.
Il s'agit de la boite plastique Gripping Beast.
Les archers sont de chez Victrix. La gravure est magnifique. Dommage qu'ils soient un peu plus grands que les autres marques. Dans la masse, ça ne heurte pas.
Les premières habitations sont en vue.
Une proie facile, en apparence...
Vue d'ensemble des bâtiments que je viens de ressocler.
Ambiance et atmosphère garantis. Fond musical: la bande originale de Conan le Barbare!

 
 
 
 
Les ducs locaux sont parvenus à lever les troupes à proximité de la menace. Les hommes libres se sont rassemblés avec leurs armes, prêts à défendre leurs terres et l'empire.
Une unité de gardes a pris position derrière un mur solide. Au fond de la ligne, le chef de guerre.
Ils sont déterminés malgré leur infériorité numérique.
Des guerriers s'infiltrent entre les maisons afin de prendre une position défensive avantageuse.
 
 
 
 
Le face à face s'annonce rude...
Il était temps ! Les Caroligiens parviennent in extremis à constituer une ligne de résistance.
 
 
Mais la déferlante est puissante.
Les gardes restent impassibles. Ils en ont vu d'autres !
Les défenseurs moins nombreux bénéficient d'une bonne protection aux abords du village.
 
Les Viving effectuent un mouvement tournant pour réduire les milices carolingiennes (les javeliniers)
 

 
 
Les guerriers carolingiens se portent en avant.
Ils sont soutenus par des archers,qui ont pris position derrière des haies et qui accablent les Saxons de flèches.
Le chef de bande saxon entouré de sa garde arrive par le sentier qui mène directement au village.
Une autre unité de gardes le flanque sur sa gauche.
Les combats sont furieux.
Les Caroligiens sont en sous-nombre car l'essentiel du budget est consacré à la cavalerie, arme de prédilection de l'armée carolingienne.
Attirée par le bruit du combat, la cavalerie entre par la droite du dispositif carolingien constituée d'une toute petite unité d'archers.
Cette même unité d'archers qui tente de ralentir l'attaque saxonne par des tirs de flanc.
Les frondeurs saxons sont sortis de la ruine et tentent de la neutraliser.
Sur le flanc gauche carolingien, rien ne va plus, les javeliniers décampent afin de ne pas engager un corps à corps qui leur aurait été fatal.
Il sont poursuivis par les levées vikings.
C'est au tour du centre de craquer. Les Saxons et leurs alliés ont franchi les murs de pierre.
La défense carolingienne s'effondre.
C'est le "Sauve qui peut!" général.
Les guerriers carolingiens se replient afin de tenter de reconstituer une nouvelle ligne en arrière du village, à condition que leur moral le leur permette.
Vue d'ensemble de la situation critique.
Les meilleures troupes saxonnes s'apprêtent à faire leur entrée dans la bourgade afin d'organiser le pillage. 

Mais au même moment la cavalerie carolingienne entre dans la bataille. Elle tombe sur les frondeurs saxons à découvert.Ceux-ci n'ont que la fuite pour salut, n'ayant aucune protection.
Ils sont suivis de la cavalerie lourde qui vient percuter une unité de guerriers. Ceux-ci n'ont pas le temps de réaliser le mur de boucliers et sont percutés de plein fouet.
Les gardes sont devant, ils ont adopté la formation en coin. Derrière eux, des guerriers montés de second rang.
 
Ainsi , l'aile droite carolingienne, par un vaste mouvement tournant, vient sauver la situation.
 
 
 
 
Les frondeurs sont traversés et renversés.
Les cavaliers légers de l'avant-garde poursuivent leur course.
Les malheureux frondeurs sont piétinés par le second échelon.
 
 
Les hordes saxonne et vikings ont chassé pratiquement tous les défenseurs du village mais les gardes carolingiens font bonne figure et leur résistance permet l'écoulement des autres unités en fuite.
 
 

 
Le mouvement en coup de faux de la cavalerie oblige la garde saxonne à se mettre sur la défensive et à protéger son chef.
Epilogue: l'armée saxonne, victorieuse au centre et à droite, talonnée sur ses arrières par une cavalerie redoutable est obligée de s'enfuir par la droite, les unités de gardes groupées autour du chef de bande font office d'arrière garde et infligent des pertes aux cavaliers qui rompent l'engagement. les Saxons ont perdu du monde mais leur détermination et leur volonté de résistance va se prolonger encore quinze années, avant la reddition de Widukind et son baptême.

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