lundi 28 octobre 2019

Rapport de partie jouée avec la règle Bataille Empire en 28mm.

Le 16 octobre 1813 Napoléon lance une attaque contre l'armée de Bohême au sud de Leipzig, entre les villages de Mark-Kleeberg et Wachau. A la fin de la journée, il semble sur le point de l'emporter lorsque les réserves autrichiennes entrent en lice et rétablissent la situation au profit des coalisés. Voilà un scénario qui a occasionné une rencontre amicale et ludique entre mes troupes autrichiennes et la division de la garde française magnifiquement peinte de mon ami Gillou. Luc et Grégory y ont participé. Un grand Merci à Laurent et à Michel pour avoir assuré l'arbitrage.

Alors que la contre-offensive autrichienne se développe, Napoléon tente de l'enrayer en engageant des unités de la garde, essentiellement de la Moyenne et de la Jeune Garde.

Les Flanqueurs-Chasseurs et les Flanqueurs-Grenadiers sont en première ligne.

Le général en chef des armées coalisées, le Feldmarschall Schwartzenberg et son chef d'état-major Radetzky sont inquiets.

La cavalerie lourde de la réserve autrichienne, soutenue par une batterie d'artillerie légère menace le flanc droit des colonnes d'attaque françaises.

Le village du centre, complètement détruit par les tirs d'obusier des deux camps est occupée par l'infanterie allemande.

Déployée en ligne derrière des haies sur la droite du hameau, une brigade autrichienne essaie de contenir pas ses feux de salve l'irrésistible progression de la garde française.

Le village, au centre du dispositif autrichien, devient l'enjeu principal du combat.

Les unités reçoivent leurs ordres.

L'aigle bicéphale de la maison des Habsbourg flotte fièrement sur les ruines fumantes.

Les forces autrichiennes ont réussi à former un front continu et ont transformé chaque maison en fortin.

Les unités de la Jeune Garde, bénéficiant d'un meilleur moral, d'un meilleur facteur tirailleur et d'un meilleur entrainement l'emportent assez facilement contre des bataillons de conscrits autrichiens. Ainsi la partie orientale du hameau est conquise rapidement.

Prise de flanc par les Tirailleurs-Grenadiers, l'infanterie autrichienne doit repousser une attaque frontale de l'infanterie de la garde westphalienne.

L'attaque française enveloppe les défenseurs. Mais les renforts autrichiens affluent.

A l'ouest du village  des échanges de feu meurtriers ont lieu entre un bataillon de grenadiers de la Vieille Garde et un bataillon de ligne autrichien soutenu par une batterie de brigade de 8 livres. La batterie n'y survivra pas... le bataillon de vieilles moustaches non plus!

Pour se donner de l'air, les coalisés font charger leur cavalerie sur le centre français. Après avoir réussi leur test de moral et être passé en carré, les grenadiers de la garde saxonne délivrent un feu meurtrier qui repousse les assaillants avec de lourdes pertes.


Les Français reprennent leur marche en avant dans un élan irrésistible. Un régiment de Gardes d'Honneur constitue la seule cavalerie française en soutien. Il sera balayé à la fin de la partie par une charge des cuirassiers autrichiens.

Pris en tenaille au centre du village, un bataillon autrichien est annihilé.

Les Autrichiens sont repoussés sur leur flanc droit et doivent reculer pas à pas derrière les haies. La retraite se fait néanmoins en bon ordre. La brigade n'est pas détruite et peut reconstituer une ligne de défense à la lisière des habitations.

Le corps-à-corps devient féroce pour la domination du village.

Dans un suprême effort, les Autrichiens jusqu'alors sur la défensive décident de contre-attaquer.

Aux 5e tour le combat demeure très indécis

Contre toute attente, la ligne autrichienne se comporte bien, la grande taille de ses bataillons compensant leur manque d'expérience.

Les généraux autrichiens reprennent confiance: la partie occidentale du village est encore entre leurs mains.

Toujours menacés sur leur flanc droit par la cavalerie lourde autrichienne, les grenadiers de la garde saxonne restent formés en carré et ne peuvent plus progresser.

Un régiment de cuirassiers autrichiens se sacrifie pour ralentir l'attaque française et pour sauver l'aile gauche de l'armée de Bohême menacée par la Vieille Garde.

L'aile droite autrichienne cède du terrain face aux assauts répétés des Français.

Les effectifs se réduisent inexorablement. Les généraux de brigade sont au milieu de leurs troupes.

La grand-rue du village est désormais libre d'accès à la garde westphalienne qui s'apprête à s'y engouffrer.

Sur la droite, les troupes autrichiennes cède chaque pouce de terrain après avoir délivré un feu sur l'adversaire.

Débarrassés de la menace de la cavalerie autrichienne, les grenadiers saxons se reforment en ligne et repartent à l'assaut des maisons.

Les Dieux de la guerre sont capricieux: les Autrichiens parviennent au dernier tour à repousser tous les assauts sur le centre et l'ouest du village. Seul la partie orientale reste aux mains des Français qui finissent assez isolés et sans espoir de recevoir de renforts. La partie se solde donc par un match nul! La règle Bataille-Empire a bien trouvé l'équilibre entre le rendu historique et la jouabilité. La Vieille Garde française peut se faire éliminer par de l'Autrichien de la ligne! C'est donc une bonne règle!

jeudi 24 octobre 2019

Sdkfz 233- Kit de conversion Gaso.line pour chassis Solido.


Le  Sdkfz 233 fut la première version de la famille des blindés de reconnaissance 8 roues à être dotée d'un armement lourd.


Après la suppression de la tourelle et son remplacement par une casemate à ciel ouvert, le châssis du Sdkfz 231 reçut un canon de 7.5cm Stuk37 L24. Ce renforcement de la puissance de feu permit d'engager blindés ennemis et retranchements.

Le véhicule pouvait être surmonté d'une mitrailleuse MG34 et plus tard d'une MG42. La dotation en munition était de 32 obus de 7.5 cm et de 1500 cartouches de 7.92mm.


Environ 120 exemplaires de ce blindé sont sortis de différentes usines.

En 1944, un peloton  de soutien rapproché de 3 Sdkfz 233était intégré à la compagnie d'état-major (Stabskompanie) du groupe de reconnaissance blindé (Panzer Aufklärungs Abteilung) attaché aux divisions blindées (Panzer -Division).

Il s'agit ici de la réalisation du kit de montage Gaso.line en résine sur châssis en zamac Solido.

La décoration du modèle a été réalisée de la même façon que mes autres véhicules.


Je n'ai pas encore trouvé de plaque d'immatriculation à coller.



Le socle n'a pas encore été agrémenté d'herbes synthétique.

Les photographies de fin de guerre montrent des véhicules sans marquage. Aussi vais-je le laisser ainsi.
Un détachement de reconnaissance lourd progresse aux abords d'une localité  et est soutenue par des Panzergrenadiere.
La scène aurait pu se produire en Normandie ou en Pologne à l'été 1944.


Il me reste à confectionner des hommes d'équipage afin de donner un peu plus de vie à mon véhicule.


Le 233 en embuscade dans une ferme en ruine.