mardi 3 décembre 2019

Club Stratego Nemausus: Rapport de partie du 1er décembre 2019 - Règle Bataille Empire - Figurines Perry Miniatures et Wargames Foundry 28 mm

Vaincue à Leipzig, la Grande Armée se replie sur la France.
Les régiments de ligne, essentiellement constitués de conscrits sont éclairés par une division de cavalerie légère.
Arrivée aux abords de la rivière Kinzig, l'avant-garde française se heurte aux forces combinées austro-bavaroises qui tentent de s'opposer à son mouvement et lui barrent la route vers le Rhin..
Hussards et chasseurs se déploient afin de soutenir l'infanterie.
Un léger promontoire dominant la vallée permettra de dominer le dispositif austro-bavarois.






Une batterie de 12 livres flanquée par un régiment d'infanterie légère est hissée sur la colline.

Un des divisions descend la colline pour aborder la ligne des coalisés.

La cavalerie soutient la progression.



Le flanc gauche français emprunte la route qui mène au village. Il affrontera les deux divisions bavaroises. La droite sera opposée à deux divisions d'infanterie  et à une division de cavalerie autrichiennes.

Encouragés par les succès des bavarois sur leur droite, qui parviennent à repousser l'attaque française sur la route ( les Bavarois y laissent tout de même leur unique batterie dans l'affaire), le corps autrichien s'élance.

Les échanges de feu entre Français et Bavarois à la lisière du village sont très nourris et meurtriers.

L'infanterie française est forcée de reculer et l'artillerie doit atteler et retraiter sous les tirs précis des Schützen de l'infanterie légère bavaroise, équipés de carabines.

Profitant de leur ascendant, les troupes bavaroises se portent en avant.

La batterie à pied de 6 livres bavaroise a été anéantie.


Les troupes autrichiennes, pour compléter le mouvement rétrograde français partent à l'assaut des collines.

Mais les hauteurs sont bien garnies.







La situation vue du côté français.

L'infanterie française bénéficie du surblomb pour délivrer plusieurs décharges meurtrières sur les massifs régiments autrichiens qui voient leurs effectifs fondre.

Mais c'est surtout la batterie de 12 livres qui massacre fantassins et cavaliers à coups de mitraille et à bout portant.

La cavalerie française, restée au centre et en retrait n'a pas eu l'occasion de donner des coups de sabre.






La cavalerie lourde autrichienne qui a vainement tenté de s'emparer de la batterie française effectue une retraite précipitée afin de se mettre à l'abri.

Les divisions d'infanterie autrichiennes se cassent les dents sur les Français en défense qui restent inexpugnables dans ce secteur.

Cuirassiers du régiment Liechtenstein et dragons de Knesevich vont chercher abri derrière l'infanterie.

Toute  la ligne autrichienne est obligée de se désengager. Ce n'est pas une déroute mais une retraite en bon ordre. Cependant, les pertes sont importantes au sein des unités.

Sur la route, l'armée bavaroise confirme sa progression, mais elle ne pourra dépasser la ligne de ses alliés autrichiens qui sont stoppés.

La cavalerie légère française patrouille sur la colline. Toute nouvelle tentative autrichienne serait vaine.

La terrible batterie de 12 continue son massacre.

Les troupes françaises descendent la colline.

A la fin du combat, les Austro-Bavarois forment toujours une ligne de front continue.

L'aile gauche française se réorganise à l'arrière.

De nombreuses unités autrichiennes désorganisées doivent se reconstituer. La partie, jouée en 6 tours s'achève donc sur un match nul. Les Français ont perdu 2 unités d'infanterie et les Bavarois une batterie. Les deux armées campent à peu près sur leur ligne de départ.


Les légers français tiennent les hauteurs. Ils attendent l'arrivée de l'Empereur et de ses corps d'armée. Le lendemain le combat reprendra, encore plus féroce. Il restera dans l'histoire sous le nom de "bataille d'Hanau, c'était le 30 octobre 1813".    

lundi 28 octobre 2019

Rapport de partie jouée avec la règle Bataille Empire en 28mm.

Le 16 octobre 1813 Napoléon lance une attaque contre l'armée de Bohême au sud de Leipzig, entre les villages de Mark-Kleeberg et Wachau. A la fin de la journée, il semble sur le point de l'emporter lorsque les réserves autrichiennes entrent en lice et rétablissent la situation au profit des coalisés. Voilà un scénario qui a occasionné une rencontre amicale et ludique entre mes troupes autrichiennes et la division de la garde française magnifiquement peinte de mon ami Gillou. Luc et Grégory y ont participé. Un grand Merci à Laurent et à Michel pour avoir assuré l'arbitrage.

Alors que la contre-offensive autrichienne se développe, Napoléon tente de l'enrayer en engageant des unités de la garde, essentiellement de la Moyenne et de la Jeune Garde.

Les Flanqueurs-Chasseurs et les Flanqueurs-Grenadiers sont en première ligne.

Le général en chef des armées coalisées, le Feldmarschall Schwartzenberg et son chef d'état-major Radetzky sont inquiets.

La cavalerie lourde de la réserve autrichienne, soutenue par une batterie d'artillerie légère menace le flanc droit des colonnes d'attaque françaises.

Le village du centre, complètement détruit par les tirs d'obusier des deux camps est occupée par l'infanterie allemande.

Déployée en ligne derrière des haies sur la droite du hameau, une brigade autrichienne essaie de contenir pas ses feux de salve l'irrésistible progression de la garde française.

Le village, au centre du dispositif autrichien, devient l'enjeu principal du combat.

Les unités reçoivent leurs ordres.

L'aigle bicéphale de la maison des Habsbourg flotte fièrement sur les ruines fumantes.

Les forces autrichiennes ont réussi à former un front continu et ont transformé chaque maison en fortin.

Les unités de la Jeune Garde, bénéficiant d'un meilleur moral, d'un meilleur facteur tirailleur et d'un meilleur entrainement l'emportent assez facilement contre des bataillons de conscrits autrichiens. Ainsi la partie orientale du hameau est conquise rapidement.

Prise de flanc par les Tirailleurs-Grenadiers, l'infanterie autrichienne doit repousser une attaque frontale de l'infanterie de la garde westphalienne.

L'attaque française enveloppe les défenseurs. Mais les renforts autrichiens affluent.

A l'ouest du village  des échanges de feu meurtriers ont lieu entre un bataillon de grenadiers de la Vieille Garde et un bataillon de ligne autrichien soutenu par une batterie de brigade de 8 livres. La batterie n'y survivra pas... le bataillon de vieilles moustaches non plus!

Pour se donner de l'air, les coalisés font charger leur cavalerie sur le centre français. Après avoir réussi leur test de moral et être passé en carré, les grenadiers de la garde saxonne délivrent un feu meurtrier qui repousse les assaillants avec de lourdes pertes.


Les Français reprennent leur marche en avant dans un élan irrésistible. Un régiment de Gardes d'Honneur constitue la seule cavalerie française en soutien. Il sera balayé à la fin de la partie par une charge des cuirassiers autrichiens.

Pris en tenaille au centre du village, un bataillon autrichien est annihilé.

Les Autrichiens sont repoussés sur leur flanc droit et doivent reculer pas à pas derrière les haies. La retraite se fait néanmoins en bon ordre. La brigade n'est pas détruite et peut reconstituer une ligne de défense à la lisière des habitations.

Le corps-à-corps devient féroce pour la domination du village.

Dans un suprême effort, les Autrichiens jusqu'alors sur la défensive décident de contre-attaquer.

Aux 5e tour le combat demeure très indécis

Contre toute attente, la ligne autrichienne se comporte bien, la grande taille de ses bataillons compensant leur manque d'expérience.

Les généraux autrichiens reprennent confiance: la partie occidentale du village est encore entre leurs mains.

Toujours menacés sur leur flanc droit par la cavalerie lourde autrichienne, les grenadiers de la garde saxonne restent formés en carré et ne peuvent plus progresser.

Un régiment de cuirassiers autrichiens se sacrifie pour ralentir l'attaque française et pour sauver l'aile gauche de l'armée de Bohême menacée par la Vieille Garde.

L'aile droite autrichienne cède du terrain face aux assauts répétés des Français.

Les effectifs se réduisent inexorablement. Les généraux de brigade sont au milieu de leurs troupes.

La grand-rue du village est désormais libre d'accès à la garde westphalienne qui s'apprête à s'y engouffrer.

Sur la droite, les troupes autrichiennes cède chaque pouce de terrain après avoir délivré un feu sur l'adversaire.

Débarrassés de la menace de la cavalerie autrichienne, les grenadiers saxons se reforment en ligne et repartent à l'assaut des maisons.

Les Dieux de la guerre sont capricieux: les Autrichiens parviennent au dernier tour à repousser tous les assauts sur le centre et l'ouest du village. Seul la partie orientale reste aux mains des Français qui finissent assez isolés et sans espoir de recevoir de renforts. La partie se solde donc par un match nul! La règle Bataille-Empire a bien trouvé l'équilibre entre le rendu historique et la jouabilité. La Vieille Garde française peut se faire éliminer par de l'Autrichien de la ligne! C'est donc une bonne règle!