vendredi 21 août 2015

Le 1er Régiment de Carabiniers à la fin des guerres de l'Empire (1812-15) (II)



Deuxième Partie

Historique

Le 1er Régiment de Carabiniers de 1812 à 1815.

Le régiment dont le dépôt est à Lunéville part pour la Russie en juin 1812. Il est commandé depuis 1807 par le Colonel Laroche, son effectif s’élève à 687 cavaliers de tous grades. Il appartient à la 1ère Brigade de grosse cavalerie commandée par le Général Chouard qui relève de la 4ème Division de Cuirassiers aux ordres du Général Defrance qui fait partie du IIème Corps de Réserve de Cavalerie de la Grande Armée qui passe au cours de l’année 1812 sous les commandements successifs des généraux Montbrun, Colincourt et Sébastiani.
Il est engagé dans le combat de Mohilev le 27 aout (1 officier blessé*), dans la sanglante bataille de la Moskowa le 7 septembre (3 officiers tués, 8 blessés) puis dans les affaires de Mojaïsk le 8  (1 officier blessé) et de Winkowo le 18 octobre (3 officiers blessés).
A l’instar des autres régiments de cavalerie, il est pratiquement anéanti au cours de la retraite.

Après une reconstitution laborieuse, le 1er Carabiniers peut participer à la campagne d’Allemagne de 1813. Il participe à l’accrochage de Könnern le 24 mai (1 off. Blessé) puis celui de Lübnitz le 27 aout (4 off. blessés) avant d’être engagé à la Bataille de Dresde le même jour (2 off.blessés). Après avoir été recomplété, il combat à Messdorff le 14 octobre (2 officiers blessés) avant de prendre part à la formidable Bataille des Nations de Leipzig du 16 au 18 octobre (4 officiers tués, 4 blessés). Il est alors commandé par le Colonel Brillancourt de Courcel et comprend 27 officiers et 295 sous-officiers et hommes de troupe. Il fait partie de la 1ère Brigade du général d’Haugéranville, de la 2ème Division de grosse cavalerie du Général de Division Comte Saint-Germain du IIème Corps de Cavalerie du Général Sébastiani de La Porta. Avant de regagner la France il faut affronter une armée austro-bavaroise à Hanau le 30 octobre (1 tué, 3 blessés). Certains de ses éléments sont assiégés dans la ville de Magdebourg (1 blessé le 14 octobre).

Lors de la Campagne de France, il est engagé dans le combat de La Chaussée le 3 février 1814 et la défense de Paris le 30 mars (1 blessé).
Lors des Cent Jours, le régiment entre en campagne avec un effectif de 32 officiers et 402 sous-officiers et hommes de troupe. Il est placé sous le commandement du Colonel Rogé et dépend de la 1ère Brigade du Maréchal-de-Camp Baron Blancard de la 12ème division du Lieutenant-Général Baron Rousseld’Hurbal- IIIème Corps de Cavalerie, Lieutenant –Général Kellermann, comte de Valmy.
Le régiment participe aux charges héroïques mais vaines contre le centre de l’armée du Duc de Wellington au Mont Saint-Jean, le 18 juin 1815. C’est une hécatombe : 8 officiers tués, 13 blessés.
L’étendard modèle 1812 du régiment portait sur son revers, inscrites en lettres d’or les noms des victoires impériales suivantes : Ulm- Austerlitz- Iéna- Eylau –Friedland- Eckmuhl- Essling –Wagram qui furent reprises sur le modèle 1815.

* L’administration impériale a comptabilisé les pertes en officiers par régiment et par bataille mais il n’y a que des estimations pour les sous-officiers et les hommes de troupe. On peut se fonder sur un ratio de 10 soldats pour la perte ou la blessure d’ 1 officier afin de mesurer le degré d’engagement d’une unité dans un combat.

Régiment de Carabiniers 1


Régiment de Carabiniers 2

Régiment de Carabiniers 3

Régiment de Carabiniers 4

Régiment de Carabiniers 5

Régiment de Carabiniers 6

Régiment de Carabiniers 7

Régiment de Carabiniers 8

Régiment de Carabiniers 9

Régiment de Carabiniers 10

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