Vaincue à Leipzig, la Grande Armée se replie sur la France. |
Les régiments de ligne, essentiellement constitués de conscrits sont éclairés par une division de cavalerie légère. |
Arrivée aux abords de la rivière Kinzig, l'avant-garde française se heurte aux forces combinées austro-bavaroises qui tentent de s'opposer à son mouvement et lui barrent la route vers le Rhin.. |
Hussards et chasseurs se déploient afin de soutenir l'infanterie. |
Un léger promontoire dominant la vallée permettra de dominer le dispositif austro-bavarois. |
Une batterie de 12 livres flanquée par un régiment d'infanterie légère est hissée sur la colline. |
Un des divisions descend la colline pour aborder la ligne des coalisés. |
La cavalerie soutient la progression. |
Les échanges de feu entre Français et Bavarois à la lisière du village sont très nourris et meurtriers. |
L'infanterie française est forcée de reculer et l'artillerie doit atteler et retraiter sous les tirs précis des Schützen de l'infanterie légère bavaroise, équipés de carabines. |
Profitant de leur ascendant, les troupes bavaroises se portent en avant. |
La batterie à pied de 6 livres bavaroise a été anéantie. |
Les troupes autrichiennes, pour compléter le mouvement rétrograde français partent à l'assaut des collines. |
Mais les hauteurs sont bien garnies. |
La situation vue du côté français. |
L'infanterie française bénéficie du surblomb pour délivrer plusieurs décharges meurtrières sur les massifs régiments autrichiens qui voient leurs effectifs fondre. |
Mais c'est surtout la batterie de 12 livres qui massacre fantassins et cavaliers à coups de mitraille et à bout portant. |
La cavalerie française, restée au centre et en retrait n'a pas eu l'occasion de donner des coups de sabre. |
La cavalerie lourde autrichienne qui a vainement tenté de s'emparer de la batterie française effectue une retraite précipitée afin de se mettre à l'abri. |
Les divisions d'infanterie autrichiennes se cassent les dents sur les Français en défense qui restent inexpugnables dans ce secteur. |
Cuirassiers du régiment Liechtenstein et dragons de Knesevich vont chercher abri derrière l'infanterie. |
Toute la ligne autrichienne est obligée de se désengager. Ce n'est pas une déroute mais une retraite en bon ordre. Cependant, les pertes sont importantes au sein des unités. |
Sur la route, l'armée bavaroise confirme sa progression, mais elle ne pourra dépasser la ligne de ses alliés autrichiens qui sont stoppés. |
La cavalerie légère française patrouille sur la colline. Toute nouvelle tentative autrichienne serait vaine. |
La terrible batterie de 12 continue son massacre. |
Les troupes françaises descendent la colline. |
A la fin du combat, les Austro-Bavarois forment toujours une ligne de front continue. |
L'aile gauche française se réorganise à l'arrière. |
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