Alors que la contre-offensive autrichienne se développe, Napoléon tente de l'enrayer en engageant des unités de la garde, essentiellement de la Moyenne et de la Jeune Garde. |
Les Flanqueurs-Chasseurs et les Flanqueurs-Grenadiers sont en première ligne. |
Le général en chef des armées coalisées, le Feldmarschall Schwartzenberg et son chef d'état-major Radetzky sont inquiets. |
La cavalerie lourde de la réserve autrichienne, soutenue par une batterie d'artillerie légère menace le flanc droit des colonnes d'attaque françaises. |
Le village du centre, complètement détruit par les tirs d'obusier des deux camps est occupée par l'infanterie allemande. |
Déployée en ligne derrière des haies sur la droite du hameau, une brigade autrichienne essaie de contenir pas ses feux de salve l'irrésistible progression de la garde française. |
Le village, au centre du dispositif autrichien, devient l'enjeu principal du combat. |
Les unités reçoivent leurs ordres. |
L'aigle bicéphale de la maison des Habsbourg flotte fièrement sur les ruines fumantes. |
Les forces autrichiennes ont réussi à former un front continu et ont transformé chaque maison en fortin. |
Prise de flanc par les Tirailleurs-Grenadiers, l'infanterie autrichienne doit repousser une attaque frontale de l'infanterie de la garde westphalienne. |
L'attaque française enveloppe les défenseurs. Mais les renforts autrichiens affluent. |
Pris en tenaille au centre du village, un bataillon autrichien est annihilé. |
Le corps-à-corps devient féroce pour la domination du village. |
Dans un suprême effort, les Autrichiens jusqu'alors sur la défensive décident de contre-attaquer. |
Aux 5e tour le combat demeure très indécis |
Contre toute attente, la ligne autrichienne se comporte bien, la grande taille de ses bataillons compensant leur manque d'expérience. |
Les généraux autrichiens reprennent confiance: la partie occidentale du village est encore entre leurs mains. |
Toujours menacés sur leur flanc droit par la cavalerie lourde autrichienne, les grenadiers de la garde saxonne restent formés en carré et ne peuvent plus progresser. |
Un régiment de cuirassiers autrichiens se sacrifie pour ralentir l'attaque française et pour sauver l'aile gauche de l'armée de Bohême menacée par la Vieille Garde. |
L'aile droite autrichienne cède du terrain face aux assauts répétés des Français. |
Les effectifs se réduisent inexorablement. Les généraux de brigade sont au milieu de leurs troupes. |
La grand-rue du village est désormais libre d'accès à la garde westphalienne qui s'apprête à s'y engouffrer. |
Sur la droite, les troupes autrichiennes cède chaque pouce de terrain après avoir délivré un feu sur l'adversaire. |
Débarrassés de la menace de la cavalerie autrichienne, les grenadiers saxons se reforment en ligne et repartent à l'assaut des maisons. |
Bon, je ne m'attendais pas à un tel compte-rendu de ta part. Il est superbe !
RépondreSupprimerEt la conclusion toute en délicatesse de ta part: on peut mettre en déroute la Vieille Garde avec de l'Autrichien et donc c'est une bonne règle ...au lieu de dire mon adversaire est un nul. Bravo.