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Automne 1813. Le général Sébastiani, commandant le deuxième corps de réserve de cavalerie de la grande Armée se détache de son état-major pour inspecter le champ de bataille. |
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Des cavaliers légers l'escortent. Il s'agit d'éléments du 9e et du 5e régiments de hussards qui escadronent ensemble. |
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En pointe d'avant-garde, les cavaliers utilisent leur mousqueton afin de donner l'alerte ou pour tenir à distance l'ennemi. |
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La brume est encore épaisse, il est difficile de distinguer le dispositif ennemi. |
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Le deuxième corps n'est pas encore arrivé. Le routes de Saxe sont mauvaises en cette saison. |
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Les premières détonations retentissent. Le contact est pris entre la grande Armée commandée par l'Empereur des Français en personne et l'Armée autrichienne de Bohême dirigée par le généralissime de la coalition le Feldmarschal Schwarzenberg. |
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L'infanterie de ligne du maréchal Victor avance afin de repousser l'Armée de Bohême. |
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Les jeunes conscrits de 1813, mal équipés, insuffisamment instruits mais galvanisés par Napoléon font bonne figure. |
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Seules les compagnies d'élite-grenadiers et voltigeurs - comprennent des vétérans rescapés de la désastreuse campagne de Russie de l'année précédente. |
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Pour les besoins de cette campagne, Napoléon a accru le nombre de batteries d'artillerie afin de compenser la faiblesse numérique de son armée. |
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Le maréchal Victor mène ses troupes à l'assaut. |
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En infériorité numérique, l'infanterie français doit combattre sur deux rangs au lieu des trois règlementaires afin defaire illusion face à toute l'Europe coalisée. |
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Les nouvelles formations viennent juste de percevoir leur aigle des mains de l'Empereur. |
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Un petit village de Saxe. L'occasion de panacher mes maisons à colombages et mes habitations du haut Moyen-Age. L'ensemble est crédible. |
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Une batterie à pied de la ligne soutient la progression de l'infanterie. |
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Les Autrichiens se sont déployés les premiers. Ils ont placé une batterie à pied au milieu de la rue principale afin d'en interdire l'accès. |
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Les artilleurs ont recouvert leur bicorne d'une toile cirée afin de le protéger des intempéries. |
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Un bataillon d'infanterie allemande vient prendre position. |
Les régiments de ligne autrichiens ont de gros effectifs. Ils sont composés en 1813 de deux bataillons de campagne et parfois d'un bataillon de Landwehr.
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Les voltigeurs français se déploient devant leur unité afin d'harceler l'ennemi. |
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La déferlante autrichienne ne cesse de se renforcer. |
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Le dispositif coalisé se met en place. |
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Au premier plan, mes maisons de la marque Conflix qui ont été repeintes. |
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Dans une cour intérieure l'état-major autrichien tient conseil. |
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Le généralissime donne ses ordres . Les généraux retourneront auprès de leur unité afin de les exécuter. |
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Encouragé par un général de brigade, un bataillon autrichien prend position et se prépare à délivrer un feu de salve. |
A droite du dispositif allié, un élément de hussards prussiens (2e régiment de Silésie) charge les conscrits français.
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Il s'agit pour eux d'une véritable croisade destinée à libérer l'Allemagne de l'occupation napoléonienne. |
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Leur mouvement n'est pas passé inaperçu et le bataillon le plus à gauche des lignes française a eu le temps de se mettre en carré. |
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Les compagnies d'élite sont disposées aux angles afin de renforcer la formation adoptée face à la cavalerie. |
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Pour être efficace, le tir doit être effectué à courte distance. Cela nécessite beaucoup de sang-froid. Le drapeau est encore enroulé autour de la hampe et conservé dans sa housse. |
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Seuls deux escadrons prussiens sont engagés. |
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Feu ! |
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Le 5e hussards français qui vient d'arriver sur le champ de bataille contre-charge les prussiens qui subissent au même moment un tir du carré. |
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Précédé de sa compagnie d'élite, le régiment s'élance. |
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L'étendard est déployé et claque au vent. |
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L'unité prussienne préfére esquiver. Son action de retardement n'a pas été complètement inutile. Elle a permis aux Autrichiens de consolider leur dispositif avant l'abordage des Français. |
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"Vive l'Empereur"! |
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Retraite ! Les hussards prussiens se replient sans être rattrapés par leurs homologues français. La cavalerie française ne poursuit pas afin de ne pas être contre-chargée à son tour. |
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Une brigade de ligne autrichienne est en place. Elle comporte deux régiments, soit quatre bataillons et une batterie de brigade. |
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Un bataillon français s'élance en colonne serrée dans la rue principale du village. |
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Le colonel en personne galvanise ses troupes. |
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Au centre, le face à face dégénère entre les deux lignes de bataille. |
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Les voltigeurs français se déploient et commencent à engager l'ennemi. Les Autrichiens possèdent également des troupes légères mais elles ne sont pas présentes dans ce secteur. |
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L'infanterie autrichienne, disposée sur trois rangs fait feu. Les armes de cette époque ne sont pas très précises et ne possèdent pas d'organe de visée. Néanmoins, un feu de salve à courte distance était très meurtrier. |
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Les pertes sont sévères. |
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Au centre du village, l'avance française est inexorable. |
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Les artilleurs autrichiens, décontenancés par tant d'audace, parviennent à faire feu mais leur moral flanche et le tir manque d'efficacité malgré une situation des plus favorables. |
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Les artilleurs quittent leurs pièces et vont se réfugier derrière les troupes de couverture. Le bataillon français ne poursuit pas sa course folle. Les compagnies entrent dans les bâtiments à partir desquels elles pourront avantageusement tirer sur les masses autrichiennes. |
Les Autrichiens, bien qu'en supériorité numérique préfèrent se retirer. Le village restera au main des troupes napoléoniennes...très provisoirement. Après la défaite de Leipzig, les restes de la Grande Armée seront obligés de retraverser le Rhin et de regagner la France.
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